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La diététique chinoise a la particularité de s’appuyer sur une médecine vieille de plusieurs millénaires.
En effet, la médecine chinoise, à ses prémices, s’est basée sur l’observation de la nature et de l’univers pour en tirer des théories sur le fonctionnement de l’homme.
C’est ainsi que sont nées les théories du Yin et du Yang s’appuyant sur les cinq éléments (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau) et les principes philosophiques taoïstes.
Les ancêtres ont supposé que l’infiniment grand (l’univers) et l’infiniment petit (l’homme dans sa constitution) présentaient les mêmes structures et fonctionnement pouvant respecter les mêmes schémas énergétiques.
Autrement dit, l’observation de la nature a permis de comprendre le fonctionnement de l’homme dans sa dimension corporelle, spirituelle et énergétique. Le but ultime étant de maintenir ce tout dans un équilibre harmonieux.
L’idée intéressante de la diététique chinoise est de sélectionner les aliments utiles pour l’homme en apprenant à connaître leurs « toxicités ».
Chaque aliment dispose de propriétés caractéristiques permettant de les classer en deux catégories selon leurs appartenances au YIN ou au YANG (les deux forces cosmiques).
D’une manière générale, nous pouvons nous apercevoir que cette « méthode » ne diffère pas totalement de notre diététique occidentale moderne, du moins dans ses fondements scientifiques. Elles se veulent toutes deux à la recherche d’un équilibre alimentaire, « d’une diététique du juste milieu », comme le dit Jean Pélissier (Enseignant en diététique chinoise à l’institut Français de shiatsu).
Cependant, la diététique chinoise s’inscrit dans une logique différente calquée sur les propriétés subtiles des aliments et basée sur les lois du yin et du yang et des cinq éléments (nature, saveurs, affinités aliments-organes, propriété « asséchante ou humidifiante ».).
Dans ce qui va suivre, nous allons essayer de vous exposer quelques principes impliquant cette logique d’une diététique chinoise.