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Chez des individus recevant de l’insuline exogène, l’hypoglycémie au cours de l’effort est le trouble le plus fréquent.
Ce trouble est plus important chez le patient en insulinothérapie intensive qui cherche continuellement à normaliser sa glycémie.
Généralement, l’hypoglycémie se manifeste au cours d’un effort modéré prolongé quand la production hépatique de glucose ne suffit pas à équilibrer l’utilisation qu’en font les muscles actifs. Indépendamment du contrôle de la glycémie, les diabétiques de type 2 supportent moins bien l’effort.
Parmi les facteurs associés à ce phénomène, notons l’hérédité, le style de vie, et une mauvaise condition physique globale.
a. Activité physique et risque de diabète
Le risque de développer le diabète de type 2 est fortement réduit grâce à la pratique régulière d’APS.
Les individus les plus à risques qui pourraient bénéficier des effets prophylactiques et thérapeutiques de l’exercice physique sont : les obèses, les hypertendus, les sédentaires et ceux qui présentent des antécédents familiaux.
b. Bienfaits de l’exercice chez les diabétiques non insulino dépendants
Contrôle de la glycémie :
Une séance d’exercice entraîne une baisse importante de la glycémie.
Cette meilleure régulation du glucose est due à une meilleure sensibilité insulinique des muscles sollicités.
c. Perte de poids
La perte de poids, associée à une réduction des graisses corporelles, améliore la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline.
Les bienfaits de l’exercice résultant en une perte de poids sont souvent sous estimés car la perte de poids n’indique pas les bienfaits d’une modification de la composition corporelle.
Comparativement aux non diabétiques, les bienfaits en terme de perte de poids et de modification de la composition corporelle chez les diabétiques, ne sont probablement pas différents.
D’après les études disponibles, combiner une diète et un programme d’exercices est plus efficace que de faire l’un ou l’autre.