En ce qui concerne la volonté de perdre du poids, on pourrait considérer qu’il existe deux facteurs qui nous amèneraient à désirer modifier notre corps. Un étant, à notre humble avis, plus efficace en terme de motivation à long terme que l’autre.
Le premier, est lié directement à notre place dans la société et à notre image dans celle-ci.
Il est lié aussi à notre envie de « rentrer dans une norme », une représentation de l’excellence corporelle, déjà définie par des critères précis et subjectifs.
Ce facteur est simplement l’esthétisme, notre idée de la « beauté » physique.
Mais cette image du corps, soit disant parfaite, que l’on nous donne à la télévision, dans la presse ou au cinéma, ne dépend t-elle pas des époques dans lesquelles on se trouve ?
N’est-elle pas liée étroitement à des effets de mode et donc à une durée de vie éphémère ?
Aujourd’hui, nous pouvons voir de plus en plus de personnes, désireuses, non seulement de remodeler leur corps, mais aussi de le modifier, quitte à perdre un peu de leur identité pour ressembler à un idéal corporel prédéfini.
La chirurgie esthétique dans un but médical (suite à un accident par exemple) est une aubaine pour nos générations.
Mais qu’en est-il de son utilisation à des fins plus « futiles » ? La modification de la courbe de ses hanches, de l’épaisseur de ses lèvres, de la « rondeur de sa poitrine », ou la diminution des rides de son front… ne seraient-elles pas, en premier lieu, un manque d’acceptation de soi, un mal-être dans la société basée sur l’image et la représentation.
Ne perdons pas de vue que ces « modifications corporelles » ne sont en aucun cas, pour une bonne partie d’entre elles, permanentes. Un jour ou l’autre, il faut changer ses prothèses mammaires, réinjecter du botox ou recommencer une liposuccion.