1. Le Squat
Force maximale est corrélée à la masse musculaire, mais de façon non linéaire, c’est-à-dire que l’on peut, dans une certaine limite, augmenter l’une et pas l’autre, et vice-versa.
De nombreux facteurs sont susceptibles d’influencer la force maximale démontrée sur un exercice donné : tenter de comparer deux individus en terme de masse musculaire et force pour en tirer d’hâtives conclusions n’a pas de sens. Alors qu’ils peuvent visuellement « démontrer » la même force (c’est-à-dire lever la même charge), les différences dans le travail musculaire « réel » peuvent être importantes.
En pratique, l’augmentation de la force maximale est stimulée par un travail avec des charges autour de 80 à 95% du 1RM (charge que vous ne pouvez soulever, pousser, tirer qu’une seule fois).
EXEMPLE : LE SQUAT
Debout, dos droit ou légèrement cambré, barre placée sur le trapèze, écartement des pieds environ égal à la largeur d’épaule, pieds à 10h10, il s’agit d’effectuer une flexion des genoux.
Pour les séries légères, on inspire pendant le premier quart de la descente, on bloque la respiration durant le reste de celle-ci et le premier quart de la montée. On expire pendant le reste de celle-ci. Pour les séries lourdes, on inspire en haut et on bloque la respiration pendant toute la descente.
Il ne faut surtout pas arrondir le bas du dos en bas de la descente, sinon vous risquez la hernie discale. En fonction de la souplesse de vos chevilles et ischio-jambiers et de votre morphologie (fémur « trop » long), vous devrez peut-être limiter l’amplitude du mouvement pour respecter cette condition.